SALIM, 22 ans, Afghanistan

Salim a 15 ans lorsqu’il quitte le district de Nadali en Afghanistan. Il est seul, sans diplôme, son école a été détruite et sa famille a disparu. Il traverse l’Iran, la Turquie, la Grèce, la Yougoslavie, la Croatie, l’Autriche, l’Allemagne et le Danemark avant d’arriver en France en mars 2018. A Paris, il est impressionné par la diversité des cultures, les nombreuses infrastructures, la Seine, la Tour Eiffel, le bruit… tout ce qu’il n’a jamais connu dans son village natal. Il ne parle alors que dari, pachto, quelques mots d’anglais et de danois.
Salim demande l’asile et cherche immédiatement une école pour apprendre le français. Alors qu’il a déménagé à Montereau, en Seine et Marne, son assistante sociale lui recommande l’école FAIR. C’est ainsi que Salim intègre le niveau A1 au mois de mars 2021. Malgré les 90 minutes de transport qui le séparent de son domicile, il ne manque aucun cours. Intelligent et motivé, Salim progresse vite et rejoint les élèves du groupe A2 deux mois plus tard, suivant désormais 4 heures quotidiennes de français. Son objectif ? Construire sa vie dans notre pays, y vivre et très vite y travailler.
SAMAH, 29 ans, Soudan

Samah est soudanaise, elle a 29 ans. Elle a étudié le « Management des systèmes d’information » pendant 4 ans à l’université des sciences et technologies de Khartoum. Elle quitte le Soudan seule en 2017 pour Paris. Après 5 mois passés dans la capitale, elle est mariée à un proche de son père.
Alors qu’elle suit les cours de français obligatoires de l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration), elle rencontre Shauk une jeune Syrienne qui lui conseille de poursuivre son apprentissage de la langue à l’école FAIR où elle-même est inscrite.
C’est ainsi que Samah arrive dans notre école où elle débute au niveau A1 et progresse rapidement. Elle est aujourd’hui en classe de B1 et souhaite travailler dans la restauration, au contact des autres. » Son mari l’ayant quittée, Samah est désormais libre de construire sa vie en France qui lui a accordé le statut de réfugié.
Mila, 32 ans, Pérou

Ce que l’on remarque tout de suite chez Mila, c’est sa bonne humeur. Mila a 32 ans et vient de Lima où elle enseignait la danse. Elle y a laissé les violences pour démarrer une nouvelle vie en Europe.
Mila réussit à rejoindre une amie, Carla, à Paris en novembre 2019. Carla recommande alors à Mila l’école FAIR où elle vient de débuter. Mila y entre en novembre 2020. Bien qu’elle ne parle encore que quelques mots, elle apprend vite, très vite. Il faut dire que Mila a rencontré Arnaud, un jeune Français dont elle est amoureuse et qui lui a proposé de partager sa vie. Son assiduité à l’école et ses conversations avec Arnaud lui permettent d’être admise en niveau B1 dès le printemps suivant. « J’aime la façon dont les Français s’expriment. Je les trouve doux et respectueux. Je souhaite m’intégrer dans la société et vais travailler pour y parvenir. L’école FAIR a déjà fait beaucoup pour moi ». Dynamique, optimiste et motivée, Mila a un solide projet : devenir psychothérapeute et suivre dès que possible un cursus en psychologie à l’université tout en trouvant un job étudiant pour financer ses études. Avec une telle énergie, gageons qu’elle y parviendra. Rendez-vous au cabinet dans 5 ans Mila !
Zakir, 27 ans, Afghanistan

Zakir a dû fuir son pays, après avoir obtenu un master en stomatologie à l’université des sciences médicales de Kaboul.
Il arrive à Paris en 2020, juste avant le confinement.
Zakir ne se décourage pas et commence son apprentissage sur Internet. En septembre 2020, sur les conseils d’un ami, il s’inscrit à l’école FAIR. Il démarre dans une classe de niveau A2 puis demande très vite à suivre également le B1. Il ajoute à ces 20 heures de cours hebdomadaires à l’école FAIR, 12 heures dans une autre association proche de chez lui.
Il veut obtenir dès que possible le niveau B2 puis le C1 et poursuivre ses études en Master de santé publique. Nous te souhaitons de réussir, cher Zakir.